jeudi 26 juillet 2007

C’était mieux avant…

Qui n’a pas dit un jour : « C’était mieux avant ! » ?
D’ailleurs, les innombrables spectacles « Années 60 », « Rock’n’roll », « Années 70 », « Années 80 », etc. démontrent bien que la nostalgie fait recette. Les organisateurs de ce genre d’événements ne surfent pas seulement sur la vague, ce n’est pas une simple question de marketing. Ils répondent en fait à une demande, à un besoin des spectateurs. Les artistes soi-disant « has been » sont d’ailleurs étonnés de leur nouveau succès.
Comme disait l’un d’eux lors d’une interview récente : « Nous sommes passés du statut de vedette à celui-ci de « has been » et maintenant nous sommes cultes ! »
Les chansons sont de bons déclencheurs de souvenirs. Telle chanson de Johnny Hallyday rappelle les surprises-parties des années 60. Tel slow permet de se remémorer son premier baiser. Telle chanson de Piaf nous fait nous souvenir de notre premier grand amour. Et vous ? Il y a certainement des chansons cultes qui correspondent à des moments clés de votre vie.
Ce besoin de revivre le passé a parfaitement été identifié par la radio Nostalgie. Mais ce besoin, à quoi correspond-il ?

Dans un monde où l’avenir semble incertain et où le présent n’est pas toujours rose, les gens ressentent la nécessité de se raccrocher à leur passé parce que ce sont des moments vécus. Il n’y a donc pas d’incertitude sur ce qui va arriver. C’est comme regarder un film que l’on a déjà vu : il n’y a pas de suspense ou d’angoisse, on connaît déjà la fin.
Ils repensent aux bons moments qu’ils ont vécus à des époques, certes pas toujours joyeuses, mais où ils étaient plus insouciants du fait de leur jeune âge.
De plus, le cerveau ayant tendance à occulter les moments difficiles, il paraît tout à fait naturel de vouloir revivre des instants heureux.

Mais, à l’heure actuelle, tout n’est-il pas prétexte à nostalgie, musique, habillement, mobilier, marketing, etc. ? Tout cela n’est-il pas fait pour nous faire oublier le quotidien et les réalités de la vie présente ? N’est-ce pas une façon d’infantiliser les gens ?
Il ne faut pas que cette volonté de revivre le passé devienne une obsession. C’est agréable de temps en temps de se rappeler de bons souvenirs de ce genre. Mais c’est dangereux pour son évolution personnelle d’en abuser. D’autant que le passé que l’on nous présente à tout bout de champs est généralement enjolivé, lisse, aseptisé. Il correspond plus à un rêve qu’à la réalité.

En vivant ainsi continuellement dans le passé, nous nous empêchons de nous projeter vers l’avenir. Or, nous savons très bien que toute grande réalisation ne peut aboutir sans visualiser le résultat que l’on veut obtenir. Il ne faut pas renier le passé mais il ne faut pas non plus chercher à le reproduire tel quel. Il faut apprendre à l’utiliser intelligemment. Il ne faut pas regretter le passé mais en retirer des expériences, positives ou négatives, afin de ne pas commettre les mêmes erreurs.
Ce n’est pas en regardant continuellement derrière soi que l’on peut avancer. Il faut aller de l’avant en se tournant vers l’avenir si on veut réussir.

Co-auteurs : BRUNET Isabelle (spécialiste en développement personnel) et GAWELIK Katy (Docteur en droit, spécialiste en bien-être et en épanouissement personnel)

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lundi 2 juillet 2007

Chacun sa place

De nos jours, les enfants considèrent bien souvent leurs parents comme leurs copains. Ces derniers acceptent d’ailleurs sans problème cette situation. Cette une façon pour eux d’élever leurs enfants. Ils pensent que faire preuve d’autorité n’est pas bon pour leur éducation.

Leurs enfants considèrent que tout leur est dû, que tout leur est permis. D’ailleurs, à la moindre remontrance, ils n’hésitent pas à répondre, à critiquer leurs parents comme ils le feraient avec des copains.

Bien entendu, une éducation trop stricte, trop autoritaire n’est pas idéale. Toutefois, il est essentiel que les parents jouent véritablement leur rôle de parents. Ils doivent retrouver leur place dans la famille. Ils sont là pour guider leurs enfants sur le chemin de la vie.

Plus grave encore, parfois même des enfants sont amenés à jouer le rôle des parents. Face à une maman dépressive qui se laisse aller, certains enfants se trouvent dans l’obligation de faire à manger, de faire le ménage, de s’occuper de leurs frère et sœurs, de se consacrer à leur maman.
Certaines d’entre elles peuvent se comporter également comme des copines avec leurs enfants. Elles leur racontent leurs petits malheurs, leur vie sentimentale voire sexuelle. Ce type de comportement ne peut qu’être néfaste pour l’équilibre psychologique de l’enfant. Il est adulte avant son âge. C’est le confronter à des problèmes d’adulte. C’est le faire grandir trop vite, il n’a pas le temps de se construire.

Dans des cas extrêmes, les papas peuvent également dépasser les bornes en considérant leurs enfants comme des partenaires sexuels en pratiquant l’inceste avec eux. Que dire de ce comportement ignoble, intolérable, condamnable au plus haut degré ? C’est criminel, c’est anéantir totalement la vie de l’enfant !

Certains grands-parents ne sont pas en reste. Très actifs, ils ne pensent qu’à sortir, qu’à voyager et refusent de garder leurs petits-enfants. Or, un enfant a besoin aussi de ses grands-parents. S’ils sont dynamiques, tant mieux : ils pourront faire plein d’activités ensemble. Bien souvent, ils ont plus de temps à consacrer à leurs petits-enfants pour cuisiner, jardiner, discuter, se promener, jouer, etc. Leur présence est indispensable. Ils ont une autre vision de la vie que les parents. Ils sont un point d’ancrage pour les enfants, un repère. Ils représentent les « racines » de la famille.

Savoir garder sa place est donc indispensable pour l’épanouissement de toute la famille.
Un enfant que l’on veut faire grandir trop vite, qui a trop de responsabilités aura une vie d’adulte difficile. Des parents ou grands-parents qui ne veulent pas remplir leur rôle éducatif sont fautifs. Un enfant a besoin de repères, de règles pour se construire, mais aussi d’écoute, de compréhension, d’attention. Pour qu’il acquiert une bonne estime de lui-même, il faut lui montrer qu’il est important, que l’on a de la considération pour lui, qu’on le traite véritablement comme l’enfant qu’il est.

Un enfant doit rester un enfant, un parent un parent. C’est ainsi que la famille grandira harmonieusement, sera une vraie famille.


Co-auteurs : BRUNET Isabelle et GAWELIK Katy